Le dessin est un épiderme. Il épouse le bois rongé par le sel, poli par la mer. C’est un récit de création, la création de cette œuvre étrange et tourmentée. Arrachée aux côtes papoues par la force des volcans sous-marins, sculptée par l’abîme, rabattue sur le sable calédonien. Un long voyage. Avec la mine d’acier je l’attaque une fois de plus, cette fibre de bois meurtrie. La plainte qui en résulte évoque la lente férocité des flots.